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Morbier : un fromage à la double couche de caractère

Morbier : Introduction

Le Morbier est un fromage AOP (Appellation d’Origine Protégée) né au cœur du Jura, en Franche-Comté.
Il doit son nom au village de Morbier, où il est produit depuis plusieurs siècles.
Dès le premier regard, on le reconnaît à sa fameuse raie cendrée, véritable signature visuelle et gustative.
Sa pâte souple et son goût finement fruité séduisent autant les amateurs que les gourmets les plus exigeants.

Pourquoi tant de succès ?
Parce qu’il symbolise tout un terroir : un lait de vache riche et parfumé, issu de pâturages élevés en altitude, et un savoir-faire ancestral transmis de génération en génération.

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Morbier : Un terroir d’exception

Les vaches de race Montbéliarde et Simmental fournissent un lait de qualité exceptionnelle.
Elles paissent dans les prairies du Jura, riches en herbes et en fleurs variées.
Ce régime végétal donne au lait des arômes subtils et un caractère unique.
De plus, le climat montagnard apporte des conditions idéales pour l’affinage du Morbier.

Grâce à ce terroir spécifique, le fromage développe des notes allant du fruité à la noisette.
Au fil de sa maturation, il acquiert une légère pointe de crème qui séduit les palais sensibles.
Son cahier des charges AOP garantit une production respectueuse des méthodes traditionnelles, gage de qualité et d’authenticité.


Morbier : Comment le reconnaître

Le Morbier se présente sous forme d’une meule cylindrique, d’environ 30 à 40 cm de diamètre.
Son épaisseur varie entre 5 et 8 cm, pour un poids compris entre 5 et 8 kilos.
Sa croûte, de couleur beige à orangée, peut présenter quelques reflets gris, signes de son affinage.
La raie cendrée traverse la pâte d’un bord à l’autre, créant une démarcation visuelle nette.

Autrefois, cette cendre végétale servait à protéger le premier caillé pendant la nuit.
Le fromager ajoutait ensuite le second caillé le matin, formant ainsi la meule définitive.
Aujourd’hui, cette raie est toujours présente, bien que son rôle soit essentiellement symbolique.


Morbier : Fabrication et affinage

Pour élaborer le Morbier, on utilise un lait cru de vache, recueilli en deux traites distinctes.
Le lait de la traite du soir est laissé reposer, puis celui du matin vient le compléter.
Cette superposition explique l’existence des deux couches de pâte séparées par la raie.
La cendre, jadis prélevée sous le chaudron, est désormais remplacée par un charbon végétal purifié.

Après le moulage, la meule est régulièrement salée et retournée pendant l’affinage.
Cette période dure généralement entre 45 et 60 jours, voire plus pour certains fromagers.
Durant cette phase, le Morbier développe ses arômes fruités et sa texture souple.
Plus l’affinage est long, plus le goût se renforce, révélant des notes légèrement plus prononcées.


Comment le choisir et le conserver

Quand vous achetez un Morbier, prenez le temps de l’observer et de le toucher.
Sa croûte doit être exempte de taches brunes ou noires suspectes.
La pâte, d’un ivoire doux, se révèle assez élastique au toucher.
Une légère odeur lactique, voire légèrement fruitée, s’en dégage.

Pour le conserver, emballez-le dans un papier spécial fromage ou un linge propre.
Placez-le dans la partie la moins froide du réfrigérateur, idéalement entre 8 °C et 10 °C.
Évitez de le mélanger directement avec d’autres fromages forts (comme un bleu) pour ne pas altérer ses arômes.
Sortez-le environ 30 minutes avant de le déguster, afin qu’il exprime pleinement sa palette aromatique.


Dégustation et accords

Le Morbier est un fromage de plateau idéal, grâce à sa douceur et sa belle personnalité.
Il se savoure parfaitement sur une tranche de pain de campagne, légèrement toastée.
On peut l’accompagner de fruits secs, comme des noix ou des noisettes, pour souligner ses notes de noisette.
Côté boissons, un vin blanc du Jura (Savagnin ou Chardonnay) saura mettre en valeur ses arômes lactés.

Si vous préférez le vin rouge, optez pour un Pinot Noir léger, peu tannique, qui respectera sa subtilité.
Pour une touche de fraîcheur, servez-le avec des crudités, comme des radis ou des tomates cerises.
En dessert, il se glisse volontiers dans une association sucré-salé, avec une confiture d’oignons ou de figues.
Laissez place à votre créativité !


En cuisine

Le Morbier peut également jouer un rôle central dans vos recettes.
Vous souhaitez une soupe plus gourmande ?
Ajoutez des copeaux de Morbier dans un velouté de légumes.
À l’aide de la chaleur, il fondra doucement, apportant une saveur élégante.

Pour varier les plaisirs, glissez des tranches de Morbier dans un croque-monsieur ou sur une pizza maison.
Il se révèle également délicieux dans une quiche, en remplacement d’un fromage plus classique.
Avec son goût fruité, il relève volontiers des pommes de terre ou des courges cuites au four.
N’hésitez pas à expérimenter : ce fromage souple s’intègre à de nombreux plats, qu’ils soient classiques ou originaux.


Conclusion

Le Morbier est bien plus qu’un simple fromage.
Il représente un pan de l’histoire jurassienne, une passion commune pour la gastronomie et le respect du terroir.
Sa pâte tendre, soulignée par sa fameuse raie cendrée, illustre un savoir-faire séculaire.
Son goût subtil, oscillant entre fruité et lactique, plaît aux curieux comme aux fins connaisseurs.

En somme, que ce soit pour un plateau de fromages ou une recette créative, le Morbier tient une place de choix.
N’hésitez pas à le faire découvrir à vos proches, pour partager un moment de convivialité autour de saveurs typiquement françaises.
Et surtout, prenez le temps de l’apprécier, car chaque morceau raconte l’histoire d’un terroir vivant et préservé

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